Prononciation restituée ♥

Le latin et le grec sont omniprésents dans notre langue et notre culture. Quid noui ?
 

Il existe en France trois prononciations différentes du latin :

La prononciation française

Il est certain que le latin est très mal prononcé en France. La prétendue « prononciation restituée » n'a rien arrangé, au contraire : c'est un rouleau compresseur qui non seulement empêche, par son incongruité, de comprendre le texte, mais qui ôte toute musicalité à la langue. Autre inconvénient de taille : cette prononciation empêche tout bonnement de communiquer des mots latins par oral avec des latinistes d'autres pays, ou même avec des ecclésiastiques français, qui ont beau jeu de se moquer de notre prononciation scolaire, totalement artificielle ; ce n'est pas pour rien que la prononciation du latin dans les autres pays est dès lors bien plus proche de la prononciation restituée que de l'aberrante prononciation à la française ou à l'italienne.
Relativement au mot caelum que d'aucuns prononcent « chéloum », voire « chélom », il ne faut pas oublier l'opposition indo-européenne entre les langues « chatem » et les langues « centum » : un Latin disait [kajlum] et non [tchélom]. C'eût été proprement inconcevable pour des Latins, qui ne connaissaient pas certains de nos phonèmes : le son « u », le « ch », le « j », les quatre voyelles nasales... Les linguistes Saussure, puis Meillet, Vendryès, Benveniste et Martinet, entre autres, sont formels sur ce point. L'ouvrage récent La prononciation du latin de Jules Marouzeau explicite d'ailleurs ce fait.
Néanmoins, lorsque nous chantons un motet de Rameau, nous nous empressons de préconiser cette prononciation « à la française », puisque c'était celle en vigueur au moment où Rameau a composé ledit motet. Mais nous ne pouvons guère adopter la même attitude pour Virgile ou Cicéron.
Il ne faut pas omettre de dire que pour des élèves de cinquième, et même pour des débutants adultes, la prononciation reste un obstacle – absurde – à surmonter en début d'apprentissage.

Les voyelles « u » et le « i », voire « e » parfois, se ressemblaient : les mots pessumus/pessimus et inveniendum/inveniundum sont les mêmes. Quintilien dans son De institutione oratoria (IX, 4, 39) souligne aussi le fait que les finales « -s » étaient parfois supprimées pour des raisons euphoniques. Il n'en faut pas moins noter que Caton le Censeur soulait adoucir les finales « -am » en « -ae » ou, pour mieux noter la diphtongue, « -æ ».
D'ailleurs, le fameux consul dont on trouve des graphies cosul, notamment sur les graffiti, a bien donné le français « consul » et l'italien « console » : la consonne « n » était donc prononcée. À ce propos, Quintilien (I, 7, 29) explique que consules exempta n littera legimus, c'est-à-dire que nous lisons consules sans le « n ». Cela ne concernait toutefois que la langue familière, et sûrement pas soutenue – sinon nous aurions aussi la graphie cosul dans les papyri –, tout comme en français nous disons « il y a » dans la langue soutenue, et « ya » familièrement. En conséquence, cela n'était valable que pour le parler populaire : la consonne « n » peut parfaitement être prononcée dans la langue soutenue.

Par ailleurs, la prononciation campagnarde et provinciale, c'est-à-dire la rusticitas, est opposée au « bon » usage de l'urbanitas : la prononciation de aurum comme orum était par exemple la marque d'un paysan. Varron atteste d'ailleurs dans son De lingua Latina (IX, 96) que, à l'époque de Cicéron, la diphtongue « ae » se prononçait comme un « e » dans la langue rustique, à l'exemple de Mesium pour Maesium, mais que deux voyelles distinctes étaient clairement prononcées dans une langue plus soutenue.

Notons au passage que la lettre « k » faisait d'ailleurs un double emploi avec la lettre « c » étant donné que ces deux lettres se prononçaient exactement de la même façon, quelles que fussent les voyelles qui les suivaient, selon Quintilien (De institutione oratoria, I, 4, 7-9) et Hiéronymos (Liber interpretationum hebraicorum nominum). D'origine étrusque, cette lettre s'est néanmoins maintenue dans les inscriptions et les abréviations K. pour Caesar, Kal. pour Calendae.

L'alphabet

S'il est vrai que les Latins possèdent un alphabet parfaitement pensé au niveau de la retranscription écrite des sons de leur langue, il ne faut point nier qu'ils écrivaient parfois n'importe comment, ainsi que le montrent certaines inscriptions : des flottements et des incohérences relativement à la graphie sont omniprésents. Les lettres « g », « c », « t » sont souvent mélangées. Les modifications orthographiques apportées à la suite du rajout d'un préfixe sont fluctuantes : adfero par rapport à affero par exemple. C'est donc que cette absence d'uniformité graphique est la marque de l'absence d'uniformité orale du latin. Comme dans toute langue, se produisent des phénomènes d'usure, des faits de parler régional, de niveau de langue...
La prononciation évolue à l'intérieur même d'une langue et, a fortiori, d'une langue à l'autre. Qui plus est, bien plus que la quantité des voyelles, c'est leur accentuation ou non-accentuation qui conditionnait leur évolution phonétique dans les langues romanes. Un « e » tonique ne donne pas la même chose qu'un « e » atone. La place dans le mot compte aussi beaucoup : une voyelle en syllabe initiale n'est pas traitée comme en syllabe finale.
Les changements phonétiques sont une loi constante de la linguistique, et nous les vivons quotidiennement. En ce moment, la moitié septentrionale de la France est en train de faire disparaître l'opposition entre les nasales « ein » et « un ». Faut-il en déduire que le Français du XVIIe siècle prononçait « empreinte » comme un Parisien actuel ?

Toutefois, certaines lettres, tout comme en français, étaient là pour l'œil et ne se prononçaient pas dans le langage courant, selon les recommandations de Quintilien. Certaines finales ne s'entendaient pas et il y avait confusion entre plusieurs d'entre elles ; ce n'est pas pour rien que les déclinaisons ont disparu puisqu'elles ne s'entendaient plus. Ainsi, dominus, dominos, domino étaient très proches et prononcés à l'identique : beaucoup de fautes le montrent. En lisant Pétrone, nous pouvons noter les confusions entre ces déclinaisons, malicieusement soulignées par l'auteur. La prononciation dite restituée est donc vraisemblablement un latin qui n'a jamais été parlé.
Si en poésie le « m » et parfois le « s » s'élident devant une voyelle, ce n'est pas un hasard. Mais dans ce cas, allons plus loin dans la restitution : prononçons « bonam ancillam » [bonankila] !

Problèmes de prononciation...

Le problème provient du fait que la prononciation dite restituée prétend être celle du latin de Rome au temps de Cicéron, alors que la graphie sur laquelle cette prononciation restituée est basée date d'au moins un siècle avant Cicéron.
Et puis, si la télévision ou des formes de télécommunication actuelle peuvent plus ou moins figer la prononciation des phonèmes sur une ou deux générations, il n'y avait rien de comparable dans l'antiquité et chaque génération, chaque province, chaque village apportait sa prononciation, sans compter le niveau de latinité du locuteur... Même Juvénal est horrifié d'entendre l'Oronte se déverser dans le Tibre, ainsi qu'il le rappelle dans une de ses Satires (III, 62-66) :

Iam pridem Syrus in Tiberim defluxit Orontes
Et linguam et mores cum tibicine chordas
Obliquas nec non gentilia tympana secum
Vexit et ad circum iussas prostare puellas.
Ite, quibus grata est picta lupa barbara mitra !

« Cela fait longtemps que le fleuve de Syrie, l'Oronte, s'est déversé dans le Tibre, charriant avec lui la langue et les mœurs de cette contrée : les joueuses de flûte, les harpes obliques, les tambourins exotiques, et les filles dont la consigne est de se tenir près du cirque. Allez, vous qui aimez ces louves barbares à la mitre colorée ! »

La prononciation du latin est « phonétique », c'est-à-dire qu'il est prononcé comme il est écrit. Généralement, une lettre correspond à un son. Il faut quand même relativiser cette notion : tous les « h » ne se prononcent pas. La lettre « x » ne représente guère un seul son, mais deux : c'est un digramme prononcé [ks]. À l'inverse, les diphtongues et les labio-vélaires constituées de deux lettres ne forment en fait qu'un unique son. Les diphtongues [aj], [ej], [aw] et [ew] sont en fait constituées d'une voyelle et d'une semi-voyelle, mais en aucun cas de deux timbres vocaliques différents.

Nous pourrons aussi citer le cas de ce témoin, homme du peuple, qui ne reconnaît pas le nom d'Amphion prononcé avec un « p » aspiré (Quintilien, 12, 10, 57) : l'aspiration – à la grecque – des occlusives, étrangère au latin, n'apparaît que dans le langage des gens de la « bonne société », empreinte de culture grecque.

Signalons encore ce texte de Catulle (Carmen 84) :

« Chommoda » dicebat, si quando « commoda » uellet
Dicere et « insidias » Arrius « hinsidias ».

« Havantages », disait Arrius, quand il voulait dire « avantages », et « hembûches », au lieu d'« embûches ».

Cela peut néanmoins s'expliquer naturellement : lors des premières conquêtes militaires romaines vers le IIIe siècle av. J.-C., l'influence de la langue des régions nouvellement soumises fut prépondérante sur le parler latin des régions avoisinantes, si bien que des dialectes locaux firent leur apparition. En témoignent des faits de langue répertoriés chez des auteurs comme Ennius, originaire de Calabre, dont le latin était directement influencé par l'osque et le grec. Cela explique cette note de Cicéron (De oratore, 160) qui dit qu'Ennius utilisait « Burrum » pour « Pyrrhum » et « Bruges » pour « Phryges ». L'expansion progressive de la domination romaine sur tout le monde méditerranéen accrut ce phénomène au cours des siècles, augmentant encore le fossé entre le « latin officiel » parlé à Rome par les aristocrates et le « latin populaire », avec ses différentes expressions régionales et dialectes, parlé dans le reste des territoires sous domination romaine.

L'accent tonique

Il faut aussi considérer les longueurs, les accents de hauteur et d'intensité : si les Latins se comprenaient facilement entre eux, c'est justement parce qu'ils retrouvaient chez leur interlocuteur, parmi toutes les variantes locales, qu'il fût de Padoue, d'Ostie ou des Abruzzes, les mêmes repères prosodiques. Or c'est bien ce qui nous fait défaut. Il nous faut donc non seulement appliquer de notre mieux la prononciation restituée, mais surtout essayer de placer correctement l'accent tonique ; c'est pourquoi cela revient perpétuellement au thème de l'enseignement oral du latin, que nous ne laissons d'aborder depuis quelques mois.
Mais qui nous dira comment les locuteurs antiques accentuaient réellement ? Nous ne savons pas vraiment si la syllabe accentuée sonnait plus haut ou plus fort. Et en poésie, les deux accents, hauteur et intensité, ne sont pas nécessairement sur la même syllabe !

Pour prononcer correctement le latin, il faut en effet tenir compte de l'accent tonique. Dans International Journal of Systematic Bacteriology ou dans International Journal of Systematic and Evolutionary Microbiology, l'étymologie des nomenclatures bactériennes est généralement accompagnée de l'indication de l'accent tonique.
Pour chaque mot latin, une syllabe qualifiée de « tonique » est accentuée par une intensité plus grande de la voix. Les autres syllabes sont qualifiées d'« atones ».

L'accent tonique se marque par le signe « ' » et obéit à des règles simples qui figurent dans les grammaires latines et qui ont été rappelées par Buchanan (1957) et par Trüper (1999). Les mots d'origine grecque devant être latinisés, seules les règles concernant l'accent tonique des mots latins sont à prendre en considération. Les principales règles à respecter sont les suivantes :

Notons que les dictionnaires indiquent le plus souvent la longueur d'une voyelle : une voyelle longue est alors surmontée d'une barre horizontale et une voyelle brève est surmontée d'un signe ressemblant à la lettre « u ». Les règles suivantes s'appliquent :

Faire revivre le latin ?

Mais penser que nous pourrions faire revivre le latin comme langue vivante, comme nous l'avons fait pour l'hébreu, si nous parvenions à nous entendre sur toutes ces questions d'intensité, de hauteur, de rythme et de prononciation, est à étudier. Pour cela, il faudrait que fût réformé l'enseignement du latin. D'autant plus que si nous faisions un tel choix, il faudrait aussi distinguer vocabulaire soutenu et latin parlé, en nous appuyant sur Plaute et Térence.
Toutefois, Plaute et Térence n'écrivent pas un latin parlé couramment, mais un latin parlé littéraire, qui n'a déjà plus rien à voir avec celui qu'utilisaient quotidiennement les Romains. En effet, leurs personnages parlent, mais en vers. Certes quelques mots de vocabulaire spécifiques à la langue parlée sont extrayables ; mais cela suffit-il à nous donner une idée claire de ce qu'était le latin parlé ?
Le Satyricon de Pétrone, la Guerre des Gaules de César et toute la correspondance de Cicéron nous offrent un latin clair, intelligent, concis, classique et limpide.

La même remarque vaut aussi pour le grec, où nous pourrions aller chercher chez Aristophane, et à la rigueur Platon, les éléments d'un enseignement oral du grec.
Pour le thème, la règle est d'employer un latin impossible à parler : règles trop strictes, vocabulaire trop ciblé et trop daté ; ce serait parler français comme l'écrivait Montesquieu. Quant à un éventuel latin parlé, il faudrait certainement inventer une sorte de uulgare latinum, à la portée du plus grand nombre. Ce faisant, il faudrait démythifier le latin, le rendre moins précieux, en faire une langue quotidienne ; et c'est là que le bât blesse, notamment les porte-toges. Le bas peuple parler latin ? Mais vous n'y pensez pas ! Qu'il essaye déjà de parler un français correct !

En tout cas, pour le latin ecclésiastique, la constitution De Sacra Liturgia du 4 décembre 1963 prévoit même que « l'usage de la langue latine, sauf droit particulier, sera conservé dans les rites latins. » (36, §1).

La restitution du latin

Pour nous faire une idée de la beauté de la langue latine, plusieurs textes latins sont proposés à l'écoute sur la page http://dekart.f.bg.ac.yu/~vnedeljk/VV/.

Il est bien évident que cette expérience n'a rien à voir avec la façon dont nous parlons le latin. En outre, tout est finalement très musical, surtout qu'y sont scrupuleusement respectées la quantité des syllabes et l'accentuation. Les « r » sont un peu roulés, à la castillane. En tout cas, c'est un véritable délice pour les oreilles. Il suffit de fermer les yeux pour nous retrouver bercés par la suave musicalité de l'enregistrement. Il serait intéressant de faire la même expérience avec la prose. Mais l'entreprise doit être autrement délicate, vu que nous sommes alors privés du schéma métrique propre au vers.

Le plus dur est de lire à vue quantités et accents ! Il faut dire qu'il n'est pas évident de tenir ainsi compte de l'accent et de la quantité. Mais de toute façon, au moins en poésie, il devait y avoir une certaine rigueur rythmique. Il semblerait même que les acteurs scandassent l'ictus du pied. Or, la langue est morte ; il est donc difficile de savoir comment elle se prononçait. Comme en français, l'accent tonique se trouve toujours sur la dernière syllabe ; un locuteur français accentuera naturellement Caligula sur la dernière syllabe. N'importe quel Français dit : Caligula. Or, l'accent tonique était sur la seconde syllabe ; un Anglais, un Espagnol ou un Italien mettra l'accent tonique au bon endroit, c'est-à-dire Caligula.

De toute façon, il n'en faut pas moins noter que, même si nous prononcions correctement le latin, nous devrions aussi placer correctement les accents toniques et respecter les quantités des syllabes.
Vernhes a fait une expérience de prononciation restituée du grec en collaboration avec le laboratoire de phonétique du grec : les accents de hauteur ont été rajoutés artificiellement à sa diction d'une fable d'Ésope, qui ne prenait en compte que les timbres et les quantités. Cette cassette audio est d'ailleurs toujours achetable pour une modique somme auprès de son laboratoire de phonétique, sur Internet.
À ce propos, en grec ancien, prononçons-nous les esprits rudes et les accents, non toniques, mais de hauteur ?

En grec moderne, il nous suffit de constater le nombre de façons d'écrire le son [i] ! À nous demander pourquoi les Grecs continuent à utiliser toutes ces graphies différentes : ils ne le feraient pas s'ils ne se sentaient pas tenus de conserver les graphies antiques. De fait, le discours que prononça Giscard d'Estaing en grec sorbonnique est resté dans les mémoires : les diphtongues surtout avaient eu du succès comme les « oï » finaux pour les pluriels prononcés simplement « i » par les Grecs.

Bilan

Une telle reconstruction se heurte à des difficultés de différentes natures :

Concrètement, ces difficultés se manifestent à trois niveaux :

Comment donc faire ?

Nous ne savons et oncques ne saurons comment les Latins prononçaient leur langue. De toute façon, il y a scilicet de grandes variantes d'un bout à l'autre de l'Empire ; il nous suffit de comparer la prononciation d'un Parisien à celle d'un Méridional à la voix chantonnante pour nous rendre compte de la différence. Et aussi en fonction de la classe sociale de l'individu : un homme politique, un commercial, un élève et un délinquant de banlieue ont une prononciation tout à fait opposée du français. Ces différences devaient aussi se sentir chez les Latins.
En sus, il n'en faut pas moins noter que la langue latine changea au cours du temps. La langue littéraire s'éloignait par exemple perpétuellement de la parole vivante, jusques à préférer à une certaine époque les archaïsmes. Altérations, déformations et innovations devaient donc marquer la langue au fur et à mesure de son évolution.

Pour toutes ces raisons, certains considèrent une telle reconstitution comme utopique. D'ailleurs, les élèves qui apprennent actuellement des langues vivantes, comme l'anglais, ont chacun une prononciation particulière. Le désir d'uniformisation serait en conséquence vain à chercher, tant pour l'anglais que pour le latin. Assurément, les découvertes que l'étude de l'évolution des langues apporte sur la prononciation éventuelle du latin ne sont pas à négliger, et il est nécessaire de nous en rapprocher autant que possible. De fait, c'est à une « norme » que nous nous référons : ce n'est pas pour rien que les dictionnaires prennent la peine de faire suivre leurs entrées d'une transcription phonétique, ce qui n'empêche nullement de nous intéresser aux fluctuations de prononciation de ladite langue. Disons que la reconstitution vise un certain niveau de langue à une certaine époque, et cela paraîtra alors moins utopique. Il faut simplement essayer d'éviter une certaine pétaudière dont fait partie la prononciation « à la française ». Nous savons tous que la prononciation « officielle » du français est bien différente de la réalité. Faut-il en déduire que le français est une langue qui n'a jamais été parlée ?

 

Quelle difficulté de construire mentalement une phrase en latin ! Autant il est possible d'écrire, à moindre frais, en latin, autant il est plus ardu de trouver nos mots dès qu'il nous faut « parler » : seuls des maux nous arrivent ! Avant que d'arriver à une prononciation ressuscitée du latin, il nous faut nous mettre d'accord sur la prononciation restituée.

Anaxagore, Bracarius, Caligula, DB, Falissard, Henri Tournier, Iulius, Jean Colinas, Métrodore, Montcalm et Yves Ouvrard répondant à Paul Noirel.

 

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